En tant que psychopraticienne, j'apprécie l'EMDR pour sa capacité à mobiliser les ressources internes du patient et à permettre une transformation profonde là où la parole ne suffit plus. Cette méthode ciblée traite traumatismes, blocages et croyances limitantes, respectant le rythme de chacun.
J'y vois une approche efficace, rapide et sécurisante, qui favorise l'autonomie du patient et s'aligne parfaitement avec ma vision d'une thérapie humaniste, bienveillante et durable.

Dans ma pratique de l’EMDR, j’intègre l’hypnose Ericksonienne en pleine conscience comme un soutien ponctuel, à deux moments clés du processus thérapeutique.

Lors de la recherche de cibles, l’hypnose peut également favoriser l’émergence de souvenirs significatifs. Elle facilite la connexion à son monde intérieur, en aidant à accueillir avec plus de clarté les sensations, émotions ou images qui guideront le travail thérapeutique. Cet état de conscience élargie permet une exploration plus fine des racines du mal-être, toujours dans le respect du rythme de la personne.

En fin de séance, elle permet un retour au calme en douceur. Après un travail émotionnel intense, ces techniques d’hypnose douce facilitent l’apaisement du système nerveux, offrent un espace de recentrage, et aident à clôturer la séance dans un état de sécurité et de stabilité intérieure.

Il est important de souligner que cette hypnose est toujours proposée, jamais imposée. Je vous en parle explicitement et ne l’intègre qu’avec votre accord éclairé. Il ne s’agit en aucun cas d’une hypnose de type "spectacle" : vous restez pleinement conscient(e), lucide et acteur(trice) tout au long de l’expérience. L’état induit s’apparente à une profonde relaxation, propice à l’apaisement et à l’accès à vos ressources internes.

Utilisée avec discernement, cette approche vient enrichir le travail en EMDR, en douceur et en profondeur.